Nous nous rencontrons pour la première fois (Pv Imrihel)

La jeune fille était entrain de regarder l'horizon. Le vent caressait doucement son visage. Ses yeux bleus observaient toujours le paysage au loin, l'océan ainsi que les nuages. Elle adore la nature et cela ne changera jamais. Rien ne remplacera cette merveilleuse étendue, toute cette beauté naturelle. Fermant de nouveau les paupières, l'écuyère prit une grande inspiration et se laissa gagner par le calme de toute l'air ambiante. Alors que la jeune fille avait les yeux fermés, elle entendit soudainement des pas qui venaient vers elle. Ceux-ci étaient de plus en plus forts. Elle ouvrit donc les yeux et prit une grande inspiration. Son coeur commencant alors à battre la chamade. Était-ce son maître qui se retrouvait là, derrière elle? Ou n'était-ce quelqu'un qui venait aussi sur la plage et qui se dirigeait dans sa direction? Lorsque les pas devenaient de plus en plus forts, la jeune fille sentait son corps devenir de plus en plus tendu. Et puis, une voix s'éleva dans les airs.

-C'est donc toi mon écuyer,je me nomme Imrihel et je serais ton maître durant les prochaines années.

C'était un homme. Prenant une grande inspiration, Kahliya prit son courage à deux mains et se retournait afin de faire face à un homme. Celui-ci ne semblait pas beaucoup plus âgé mais les apparences sont souvent trompeuses. L'écuyère paraissait d'environs 19 ans alors qu'elle n'en avait que 16. Elle le regarda dans les yeux pendant quelques secondes avant de reconnaître son erreur et elle posa calmement un genou au sol, comme les écuyers étaient sensés le faire afin de demander à parler et de pouvoir le faire. Lorsqu'elle pu lui répondre, elle se redressa de sa position à genoux.

- Je suis Kahliya. Et que faisons-nous, maître?

Son regard bleu glacial s'était posé sur lui. Maintenant, c'était à lui que tout revenait. Ce n'était pas elle le chevalier et surtout elle ignorait ce qui l'attendait. Néanmoins, Kahliya allait devoir lui annoncer plus tard qui elle était vraiment. Qu'elle était en réalité la porteuse des ténèbres. Le chevalier Imrihel ne savait pas complètement ce qui l'attendait avec elle. Mais l'écuyère allait essayer de faire son possible. Mais elle ne voit pas plus loin que la même journée où elle est car tant de choses peuvent changer en un instant... Alors elle vit tout simplement au jour le jour.

La force principale de Kahliya réside en fait dans sa magie, son agilité, sa rapidité, sa souplesse et son intelligence. Il ne fallait tout de même pas la sous-estimer. L'écuyer écouta alors les paroles de son maître et elle décida de faire agrandir son bâton. C'était le forgeron qui avait fabriqué cette arme pour elle. C'était un bâton en argent extrêmement dur dont une épée ne pourrait le trancher et qui se déroulait lorsqu'elle pèse à un endroit précis. Le gardant alors dans sa main, les yeux bleus de la jeune fille devinrent plus glacés. Son petit air angélique avait soudainement disparut et elle s'avanca rapidement vers son maître. Levant le bras afin de commencer à l'attaquer, la jeune fille visait surtout le bas du corps en premier, pouvant mieux facilement l'atteindre que le haut et les dégâts seraient certainement meilleurs. Les longs cheveux roses de la jeune fille virevoltaient dans un sens et puis dans un autre. Pour s'aider à combattre son propre maître, Kahliya décida d'utiliser sa magie pour faire glisser les pieds d'Imrihel. C'était avec une lame d'air qu'elle le faisait. L'écuyère voulait surtout observer s'il avait un bon équilibre, un bon sens de l'observation et surtout s'il était capable de s'habituer à l'environnement qui change si soudainement à tout bout de champ autour de lui. Son bâton n'était pas aussi tranchant qu'une lame d'épée mais il était beaucoup plus maniable, plus rapide et plus efficace afin d'assommer son adversaire. Il pouvait remplacer le bouclier et ainsi parer les coups. Il était facile à cacher, à faire pivoter. C'était une arme de choix selon elle. Kahliya observait de ses yeux les gestes de son maître ainsi que son visage. Elle savait que leur rencontre se passerait avec une mise à l'épreuve comme celle-ci mais maintenant, il fallait sérieusement qu'elle y porte attention. Et c'est ce qu'elle fit. Elle se donna donc complètement au combat contre son maître. Elle savait bien vu son degré comparable au tiens qu'elle perdrait certainement ce combat mais Kahliya faisait de son mieux et c'est tout ce qui compte pour elle

Kahliya était une fée et ses ailes avaient été coupées l'an passée. Elle avait eu ses ailes à 15 ans, ce qui était assez tard pour une fée mais la jeune fille s'en foutait. La douleur qu'elle avait éprouvé avait été tout simplement horrible et les faire couper lui avait fait verser plusieurs larmes. Jamais plus ses ailes ne repousseront et jamais plus elle ne pourrait avoir une réelle appartenance à sa race de naissance. Soudain, alors que la jeune fille revenait avec attention au combat, elle fit son maître faire apparaître une boule de feu. Fronçant les sourcils, l'écuyère allait se préparer à contre-attaquer son attaque. Kahliya sait parfaitement le point faible du feu, hormis l'eau. Et ce point faible réside dans sa composition. Soudain, elle entendit son maître parlé. La jeune fille décida de l'écouter mais soudain, la boule de feu était rendue proche. L'écuyère leva la main et soudainement, la boule de feu se mit à crépiter jusqu'à finalement faire un petit son de sécheresse et disparut. Le comburant principal venait d'être enlevé. L'oxygène. Un sourire apparut alors sur le visage de la jeune fille et elle regarda de nouveau son maître dans les yeux. Elle redressa de nouveau son bâton. Elle était prête à continuer. Soudainement, elle envoyant son arme avec violence vers son propre maître. Mais là n'était pas sa ruse. La jeune fille avait utilisé aussi sa magie. Des lames invisibles. Alors qu'elle dirigeait son arme, une de ses lames vint déchirer la manche de son maître sans toutefois le couper. La jeune fille en avait envoyé d'autres. C'était à voir comment lui il réagissait maintenant face à cette menace et les pouvoirs de son propre écuyer.